Travailler son écriture

Femme au clavier

Vous me lisez ; vous êtes donc intéressé par l’écrit. Sans doute écrivez-vous vous-même. Peut-être envisagez-vous de vous installer comme écrivain public ou biographe… et vous vous demandez si vous écrivez assez bien pour cela.

Comme je le disais dans un précédent article, écrire lorsqu’on n’a pas suffisamment de travaux en cours pour être occupé à plein temps permet de ne pas perdre la main… pour autant qu’il soit possible de la perdre ! De ce côté-là, l’écriture est un peu comme le vélo : cela ne s’oublie pas.

Mais s’imposer d’écrire permet surtout de s’améliorer.

Si vous avez des doutes sur vos capacités, il est donc d’autant plus important d’écrire régulièrement. Sur des sujets et dans des formats imposés. J’avais évoqué les concours de nouvelles ; je vous les recommande de nouveau. C’est en effet un excellent support de pratique délibérée de l’écriture.

Ce concept (qui ne s’applique pas qu’à l’écriture) est exposé précisément par Jean-Philippe Touzeau dans son dernier livre électronique Réveillez votre génie !

Le vieil adage selon lequel c’est en forgeant que l’on devient forgeron serait donc juste… mais pas tout à fait ! Il faut pratiquer, certes, mais pas n’importe comment ni dans n’importe quelles conditions.

Il faut se consacrer pleinement à ce que l’on fait. Croire en soi. Et y passer du temps. Beaucoup de temps. Moyennant quoi, les résultats seront au rendez-vous.

Et vous, vous travaillez votre écriture ?

10 réflexions au sujet de « Travailler son écriture »

    1. Et c’est vrai dans tous les domaines, c’est cela qui est bien.
      Avec plaisir, comme on dit dans le Sud-Ouest 😉

  1. Bonjour,
    je ne peux pas dire que je travaille vraiment mon écriture, mais j’écris, souvent.
    J’écris lorsque j’ai quelque chose sur le coeur que je n’arrive pas à exprimer autrement.
    Je suis assistante, il m’arrive donc de rédiger assez régulièrement et j’aime bien commencer par un écrit.
    J’ai écrit quelques lignes pour ma maman, à l’occasion de ses 90 ans, sur sa vie. J’ai commencé à écrire mon histoire.
    J’aime écrire des lettres à mes amis de temps en temps aussi ; je trouve merveilleux de décacheter l’enveloppe et d’en découvrir le contenu.
    Comme j’ai eu une initiation (plutôt qu’une formation) sur le métier d’écrivain public avec le CNDED, j’ai des bases, à moi de les travailler maintenant. Mais il faut du temps, il faut prendre du temps et cela, je ne sais pas toujours le faire.
    A bientôt

    1. Écrire quand on en a envie ou qu’on en ressent le besoin est un bon début. Mais le faire avec un peu de discipline est beaucoup plus efficace.
      Quant à prendre le temps de le faire, nous sommes bien d’accord : ce n’est pas toujours facile ! J’évoquais justement le problème il y a un an dans cet article.

  2. Il est vrai que l’écriture demande du temps, de la pratique et de la régularité.

    Il faut trouver son rythme, selon les circonstances, et surtout croire que l’on peut améliorer son écriture afin de ne pas tomber dans la facilité.

    Merci pour ce petit article Florence.

    1. Bonjour Manuel,
      Bienvenue sur ce blog et merci pour ton commentaire.
      Croire que l’on peut s’améliorer est en effet très important. Cela devrait être naturel : on peut toujours s’améliorer 🙂
      Florence

    1. Bonjour Liliba,

      Le temps, c’est aussi (beaucoup) une question de priorités. Et d’organisation.
      Quand quelque chose est vraiment important pour soi, il est bien rare qu’on ne trouve pas une petite plage horaire à lui consacrer. Après, pour qu’elle devienne plus grande, il faut faire la chasse à tout ce qui nous prend du temps sans nous apporter beaucoup. Plus facile à dire qu’à faire, je te l’accorde 😉

      Florence

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