Silence, solitude et papier pour tous !

plongeur

Se plonger dans un livre : l’expression donne une image très exacte de ce que représente la lecture en tant qu’immersion dans un univers. Comme pour la plongée sous-marine, la lecture représente le règne du silence et de la solitude.

Ces deux éléments sont en effet souvent nécessaires pour pouvoir s’extraire du monde… et mieux en intégrer un autre.

Deux éléments qui sont devenus de plus en plus rares dans notre monde occidental où même le temps se doit d’être consommé jusqu’à la dernière seconde.

Sylvain Tesson l’évoque dans le récit de ses six mois en solitaire dans une cabane de Russie : Le froid, le silence et la solitude sont des états qui se négocieront demain plus cher que l’or. Je ne sais pas s’il a raison quant à sa vision de l’avenir, mais force est de constater que les expériences de ces états se raréfient.

Lire, c’est se déformater l’esprit. S’ouvrir à d’autres visions, d’autres conceptions des choses. C’est agrandir son horizon et déployer ses ailes.

Les autodidactes le savent bien : les livres sont une source infinie de savoir. Internet aussi, me direz-vous. Peut-être. Mais pas de la même manière : le web est le lieu du zapping par excellence. On y touche à tout. On survole. Mais lorsqu’on éteint son ordinateur, son smartphone ou sa tablette, c’est souvent le vide qui s’impose.

L’impression de n’avoir rien fait. Et rien appris. Ou si peu.

Alors que lorsqu’on referme un livre, on se sent plus riche. Avec de nouvelles idées plein la tête. Prêt à expérimenter de nouvelles choses.

Alors qu’est-ce qui nous ouvre le plus aux autres : le web ou le bon vieux papier ?