11 novembre 2009

Poilu

S’il n’y a plus aujourd’hui un seul survivant français de la grande guerre, celle-ci vit encore dans bien des mémoires. Les récits qu’on me confie le prouvent à chaque instant.

Les pères, les oncles, les grands-pères parfois, ont vécu l’enfer des tranchées, ont échangé avec leur famille des centaines de lettres et de cartes postales relatant les petits faits de la vie quotidienne, les blessures et les espoirs. Des mots qui nous parlent à tous. Des mots qui font revivre l’émotion, la tristesse et la peur.

Des mots que nous écrivons ensemble.