Au nom de quoi

Au-nom-de-quoiLe livre dont je vais vous parler aujourd’hui traite d’un sujet sensible : les attentats de Paris du 13 novembre dernier. Plus précisément de ce qui s’est passé au Bataclan. Pourtant, c’est bien d’un roman qu’il s’agit : Au nom de quoi, de Dorian Meune. Mais quel roman !

Voici la présentation :

Abigaëlle, Philippe, Sofiane, Bastien, Léopold.
Margot, Daphné, Théo, Lucas, et Romane.
Le 13 novembre 2015, tous verront leur vie basculer au Bataclan.

Les personnages de cette histoire sont fictifs. Imaginés, inventés. Tels peut-être qu’ils ont habité vos pensées, car ils sont nous tous.
Ce texte est un roman, mais c’est avant tout un hommage à toutes les victimes de ce jour-là. Celles qui n’ont pas survécu, celles qui luttent aujourd’hui pour continuer simplement à vivre.

Au nom de quoi n’est pas un témoignage. Ou plutôt si, c’est celui de la plus intolérable des réalités.

Ils sont donc dix. De tous âges, de tous horizons, de toutes les catégories sociales. Leur point commun : assister à un concert au Bataclan le 13 novembre 2015.

Le livre est très judicieusement divisé en trois parties, sobrement intitulées : Avant, Pendant, et Après.

Avant, on fait la connaissance de nos dix héros. On découvre qui ils sont, ce qui les anime, comment ils se préparent à cette soirée. On s’attache à eux, forcément : ils sont tellement justes, tellement humains…

Et comme on connaît – en partie – la fin de l’histoire, on ne cesse de se poser la question : survivra-t-il/elle ? On ne peut s’empêcher d’espérer que oui…

Pendant, on retrouve nos dix héros. Ils s’aperçoivent, se croisent, se remarquent – à peine ou un peu plus – et puis le concert commence. Avec l’interruption que l’on sait. Là encore, Dorian Meune fait preuve d’une justesse incroyable dans sa description des situations et des émotions.

On est là, dans cette salle de concert, dans ces scènes de guerre. On entend les cris, on voit le sang qui coule. On pleure aussi. Moi, j’ai pleuré, en tout cas. Et je sais que je ne suis pas la seule.

Et puis, c’est Après. Certains sont encore là, d’autres non. Certains sont physiquement intacts, d’autres non. On retrouve nos héros à différents moments au cours de l’année qui suit. Partout, la vie continue.

Ce n’est pas une lecture facile. Ce n’est pas un livre qui va vous faire rire et oublier vos soucis. Mais c’est un livre tellement plein d’humanité qu’il serait vraiment dommage de vous priver de toutes les émotions qu’il va susciter chez vous.

Au nom de quoi, d’ailleurs, le feriez-vous ?

Cet article vous a plu ? Partagez-le en cliquant sur l’un des boutons ci-dessous !