Comment réagir face aux larmes de son client ?

Tristesse

Dans l’histoire d’une vie, il y a toujours des moments difficiles. Des événements tristes. Des deuils. Des douleurs.

Ils font partie intégrante de notre existence à tous.

Les raconter est rarement facile. Cela demande de prendre sur soi, d’accepter de revivre une partie des émotions qui nous ont saisis à ce moment-là. Parfois, elles sont trop fortes. Souvent, les larmes les accompagnent.

Face à un client qui se met à pleurer, comment réagir ?

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2 réflexions au sujet de « Comment réagir face aux larmes de son client ? »

  1. Cet article touchant me remémore certaines situations vécues auprès non pas de « clients » mais de témoins malades que j’interviewais pour les besoins d’un ouvrage associatif. C’est véritablement au cours de ces moments forts que j’ai pris conscience de la valeur thérapeutique du récit de vie et de mon désir d’accompagner, pleinement, cette démarche de retour sur son passé, sur son histoire avec ses hauts et ses bas. La première fois, j’ai été désemparée. Qu’avais-je fait pour générer une telle réaction ? Puis, petit à petit, à l’usage, j’ai appris à mieux écouter, à entendre et comprendre le non dit, à moduler mes questions, à saisir ces moments d’émotion comme autant de lâchers prise salutaires et fortement révélateurs. Faire pleurer son client n’est pas une fin en soi, mais quand cela arrive, j’ai la prescience d’avoir accompli ma mission d’écoute et d’accompagnement pour laquelle j’ai été sollicitée. J’ai le sentiment d’avoir quelque peu contribué à libérer la personne face à moi de ce qui lui pesait et qui, vraisemblablement, était sans doute inconsciemment à l’origine même de sa demande initiale de prestation. Oui, je confirme, c’est dans ces moments-là qu’on a la confirmation d’être là, au bon endroit et au bon moment et d’être véritablement utile à l’autre.

    1. Bonjour Patricia,

      Merci pour votre commentaire.
      Vous avez raison de préciser que faire pleurer son client n’est pas une fin en soi : mon article aurait pu être interprété en ce sens !
      Malgré tout, les larmes sont souvent salutaires. De fait, elles sont les bienvenues. Il faut donc les accueillir comme telles.
      Amicalement

      Florence

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