De la tendresse

L’écrivain public – biographe écrit. Évidemment ! Quel intérêt, me direz-vous, de rédiger une telle banalité ? Mais avant d’écrire, il – ou elle – passe d’abord beaucoup de temps à écouter.

Qu’il s’agisse d’un simple courrier administratif, d’une lettre de motivation ou du récit d’une vie, avant d’accoucher du moindre mot, il convient de comprendre de quoi il s’agit, de savoir de qui on parle et pourquoi on le fait. Alors, écouter, bien sûr, mais aussi susciter la parole. Aider la personne qui me demande d’écrire pour elle à exprimer ses idées, ses émotions, ses désirs, ses convictions, ses rêves…

Cela ne peut pas se faire dans la précipitation. Il est primordial de prendre son temps. De laisser faire les silences. D’accueillir celui – ou celle – qui se livre.

D’éprouver à son égard de la tendresse.