Quand leur doit-il prendre un « s » ? A priori, c’est assez simple : quand il s’agit d’un adjectif possessif qui s’applique à un nom au pluriel. Mais est-ce bien si évident ?
Certes, le pronom leur – bien qu’il désigne un pluriel – est invariable : je ne leur ai rien dit ; il leur a parlé. Et l’adjectif possessif leur s’accorde en nombre avec le nom auquel il s’applique : leur vie ; leurs économies. Mais il y a des cas ambigus.
Ce petit livre paru aux Éditions Fyp s’adresse à tous ceux qui s’intéressent au vieillissement et aux nouvelles technologies. Quoi de plus normal, donc, que de le retrouver sur le blog d’un écrivain public biographe !
Sous-titré Qualité de vie, autonomie, lien social, le livre est tout entier construit autour d’une idée simple, mais finalement peu appliquée : « la technologie ne doit pas infantiliser et isoler les plus âgés, elle doit créer du lien ». Favoriser l’autonomie, la mobilité, le contact. Lutter contre l’isolement, générateur de fragilisation, voire de pathologies.
Elle est devenue incontournable pour tous ceux qui travaillent avec et pour les retraités et les personnes âgées. Cette Semaine Bleue a lieu cette année du lundi 18 octobre au dimanche 24 octobre. Son thème, en 2010 :
À tout âge : acteurs, proches et solidaires.
Un programme séduisant s’il en est !
Rester acteur de sa propre vie : pas si facile lorsque, l’âge aidant, les autres ont tendance – en toute bonne foi et avec les meilleures intentions du monde – à prendre des décisions à votre place.
Il y a un an, déjà, je posais la question : c’était le titre de mon premier billet ! Pour quoi faire, un blog, quand on est écrivain public biographe ? Quand on exerce un métier qui semble venu tout droit du Moyen Âge ?
Aujourd’hui, les raisons me paraissent encore plus limpides. C’est tellement simple…
Pour quoi faire, un blog ?
Nous avons travaillé ensemble l’année dernière. Elle était alors en pleine forme, portant allègrement ses 82 printemps. Au fil des entretiens, elle – d’abord hésitante – s’était prise au jeu du récit de vie et s’était mise à écrire. Entre deux rencontres, elle m’envoyait ses textes, que j’intégrais aux miens, et c’est à quatre mains que nous avons fait sa biographie.
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