Une biographiée au vide-grenier

Biographe au vide-grenier

Quand on exerce le métier de biographe, le bouche à oreille se met lentement en route. C’est normal. Dès lors qu’il s’agit d’une vie entière, tout prend du temps.

Décider d’en faire le récit, se raconter, distribuer le livre obtenu à ses proches, parler de cette expérience particulière, donner envie à d’autres de se lancer à leur tour… D’autres qui vont avoir besoin de temps pour se décider, etc.

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Le Vieux qui lisait dans le sable (3)

Le début de cette histoire se trouve ici. Le Vieux qui lisait dans le sable est l’une des onze nouvelles qui composent Fragments de Sud.

Téléphone voyage en Afrique
Sur le chemin du retour, Rémi et moi ne pouvons nous empêcher d’échafauder toutes sortes de suppositions. Le Vieux a parlé d’une nouvelle importante. Mais quel genre de nouvelle ? En rapport avec ce voyage que nous sommes en train de faire ou pas du tout ?

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Le Vieux qui lisait dans le sable (2)

Le début de cette histoire se trouve ici. Le Vieux qui lisait dans le sable est l’une des onze nouvelles qui composent Fragments de Sud.

 

Enfants africains en voyage
Niam est un sage. Après des études de droit en Europe, il a choisi de revenir chez lui, à Dubiti, et de vivre simplement, du travail de la terre. Il pratique le brûlis, comme tous ses concitoyens, mais de manière raisonnée. Il ne brûle pas n’importe quoi, n’importe comment. Surtout, il ne brûle pas plus que nécessaire.

— Le feu purifie la terre, nous explique-t-il. Mais d’abord, il la blesse. Il ne faut pas l’oublier.

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Le Vieux qui lisait dans le sable (1)

Le Vieux qui lisait dans le sable est l’une des onze nouvelles qui composent Fragments de Sud.

Au Burkina Faso
La traversée du Niger, depuis les quelques maisons perdues dans le sable d’Assamakka jusqu’aux rues grouillantes de vie de Niamey, la capitale, m’ont peu à peu permis de faire connaissance avec l’Afrique Noire. Le baptême du feu, à Arlit, avait pourtant été violent. Après les immensités solitaires du Sahara, l’arrivée dans cette petite ville s’était apparentée à une paire de gifles. Du bruit, des couleurs, de la musique, des rires… Des grappes d’enfants qui se suspendaient à nos pas… Le changement avait été trop radical. Mais petit à petit, j’avais apprivoisé cette exubérance. Et la nuit africaine, chaude et toujours pleine de vie, m’avait définitivement conquise.

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