Z comme Zaz

ZAZ

Un vrai coup de cœur, c’est rare. Comme une sensation d’évidence. L’impression de se reconnaître dans un rythme et dans des mots. De les avoir attendus sans le savoir. Ne plus avoir d’autre envie que celle de les réécouter à l’infini.

C’est pourtant ce que je suis en train de vivre avec l’album de Zaz. Son premier, bien qu’elle ait déjà plusieurs vies au compteur, après avoir chanté au fin fond de la Sibérie, comme en Egypte ou en Colombie.

Une voix un peu cassée, des rythmes tendres ou endiablés, un zeste de contrebasse, une pêche d’enfer et des mots sans concession : « ce n’est pas votre argent qui fera mon bonheur / moi, j’veux crever la main sur le cœur »

Le ton est donné : la demoiselle est entière.

Une reprise de Piaf pour faire bonne mesure (Dans ma rue) ; que dire de plus ? C’est une musique du monde, riche de multiples influences, généreuse et vagabonde. Tout ce que j’aime !