Ce livre de Frédérique Martin n’avait pas grand-chose pour m’attirer a priori. Mais les a priori, vous savez ce que c’est… Ce ne sont jamais que de fausses certitudes, qui ne demandent qu’à voler en éclats 🙂
Pas grand-chose pour m’attirer, disais-je, pour deux raisons principales…
La première est que ce titre : Le vase où meurt cette verveine
Il a quatre-vingt-onze ans et nous nous voyons sans doute pour la dernière fois. Nous avons parcouru ensemble les chemins de sa mémoire, depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Reste à évoquer l’avenir.
– Continuer à vieillir, à quoi bon ? Pour voir mourir tout le monde autour de moi ?
J’évoquais en début de semaine la difficulté pour les personnes âgées de lâcher prise. D’accepter leurs limites, physiques ou mentales. C’était le côté pile des choses.
Le côté face, c’est ce que ces limites nouvelles impliquent pour les autres. Toutes les personnes qui avaient l’habitude de voir en ces seniors (comme on dit maintenant) des gens certes plus âgés qu’eux mais toujours efficaces et autonomes.
L’une de mes clientes évoquait régulièrement les difficultés qu’elle avait à laisser les autres faire à sa place.
Toute sa vie, elle avait été aux petits soins pour les autres. Toujours prête à les aider, à prendre en charge le maximum de tâches pour qu’ils n’aient à se préoccuper de rien. Mais le temps avait passé et elle était devenue une vieille femme fragile.
Elle a lieu cette année du 21 au 27 octobre. Dans trois semaines : juste ce qu’il faut pour vous y préparer.
Comme l’an dernier, elle a pour thème Vieillir et agir ensemble dans la communauté. Un beau programme.
Agir ensemble…
Il y a quelques jours, à la faveur d’une manifestation dans un village près de chez moi, j’ai assisté à une scène qui illustre bien cette idée du agir ensemble.