Archives par mot-clé : elle est morte

Mémé

Mémé
Ce petit livre de Philippe Torreton m’a été conseillé par l’une des bénévoles de la bibliothèque de mon village. Je n’étais pas convaincue, mais elle avait l’air enthousiaste et le livre promettait d’être vite lu, alors je l’ai pris, en plus de celui que j’avais déjà choisi.

Bien m’en a pris !

« Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose. »

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Chose promise, chose due

immortelle
Il y a près d’un an, je vous avais parlé de cette vieille dame que je rencontrais dans la maison de son enfance. Une femme de 99 ans, à la mémoire capricieuse et aux éclats de rire communicatifs.

Pendant l’hiver, elle était repartie chez elle, dans la ville qui était devenue la sienne depuis des décennies, dans le Sud-Est, et nous nous étions donné rendez-vous cet été pour fêter ses cent ans.

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Un 17 février, en 2011

En deuil
Je crois que je n’ai jamais aimé le mois de février. C’est le mois de tous les espoirs déçus. Les jours commencent à rallonger, alors on se prend à rêver de printemps et de fleurs qui éclosent. Mais c’est un mois où les coups de froid sont aussi fréquents qu’incisifs.

L’hiver se rappelle alors à notre bon souvenir.

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Rien ne s’oppose à la nuit

Rien ne s'oppose à la nuit

Ce livre de Delphine de Vigan m’a bouleversée.

Je l’ai abordé avec mon œil de biographe, car il y a bien sûr quelque chose de l’ordre du récit de vie dans ce texte d’une fille qui raconte celle qui l’a engendrée.

Et puis je l’ai terminé dans la peau de l’enfant qui a perdu sa mère.

Bien sûr, les circonstances n’ont rien à voir. Mais la douleur est universelle. Et terriblement bien décrite dans ces pages.

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Toussaint : la journée des arcs-en-ciel

Un arc-en-ciel de chrysanthèmes

Aujourd’hui, c’est la Toussaint. Un jour férié comme les autres. Que l’on peut réduire à son aspect chômé, mais qui a aussi une vraie signification.

Fête de tous les saints, le 1er novembre, qui précède d’un seul jour la fête des morts, a fini à l’usage par la remplacer. C’est donc un jour pour se souvenir des morts. Tous les morts, mais aussi, bien sûr, les « siens ». Ceux que l’on a aimés. Ceux qui nous manquent.

Quel rapport avec un arc-en-ciel ?

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