Solidaires… vous avez dit solidaires ?

Ensemble
À la veille de participer au congrès annuel du SNPCE, je ne peux m’empêcher d’avoir une réflexion sur ce que représente et ce que fait ou doit faire un syndicat.

Pour Larousse, la définition est simple : un syndicat est un « groupement constitué pour la défense d’intérêts professionnels ou catégoriels communs ». Les objectifs sont donc à peu près clairs.

Ce qui l’est moins (en tout cas, ce qui n’est pas visible dans cette définition) c’est qu’un tel syndicat n’est pas un monstre lointain, une entité extraterrestre ou virtuelle, mais bel et bien une association de « vrais gens ».

Il ne peut donc faire que ce que ces gens-là, ensemble, vont décider de réaliser.

En clair, adhérer à un syndicat (au SNPCE pour nous autres, prestataires et conseils en écriture), cela ne peut pas se résumer à payer un droit d’entrée et attendre. Sinon, il ne se passe rien.

Pour qu’un syndicat fonctionne, pour qu’il mette des actions en place, pour qu’il soit visible et qu’il puisse soutenir ceux qui en ont besoin, il faut que les autres (ceux qui se débrouillent, ceux qui ont des idées et de l’énergie) acceptent de mettre les mains dans le cambouis.

Alors je sais bien qu’aujourd’hui, en 2014, avec la prolifération de l’électronique dans nos véhicules, le cambouis se fait de plus en plus rare et que le travail des garagistes ressemble de plus en plus à celui des informaticiens, mais tout de même…

Des gens qui ont de l’énergie et qui ont envie de s’engager, il y en a encore !

Tous les PCE ne sont pas comme cette personne, qui m’a contactée cette semaine, soulignant que l’entraide entre professionnels de l’écrit était une valeur importante… et me demandant surtout de trouver une solution à ses propres problèmes.

Une personne qui vante les bienfaits de la solidarité à condition qu’elle en soit la bénéficiaire.

Bref, le genre de personne qui adhère un syndicat pour que celui-ci la prenne en charge… et le quitte l’année suivante, avec pertes et fracas, parce qu’il « ne se passe rien ». Et pourtant, demain, c’est bien entre autres de solidarité que nous allons faire preuve !

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