Autrement, vous le voyez comment ?

Cet article s’inscrit dans le cadre du défi Dix mots, dix blogueurs. Aujourd’hui, le mot autrement.

Avant, une vie autrement

S’il vous arrive de discuter avec des personnes âgées de « l’ancien temps », il y a une expression que vous avez forcément déjà entendue. C’est :

– C’était une autre vie.

Pour ne pas dire un autre monde.

D’ailleurs, pourquoi ne le dirait-on pas ? Le monde dans lequel les jeunes gens évoluaient dans les années 1950 était tellement différent de celui d’aujourd’hui ! Alors forcément, on vivait autrement.

Mais autrement, c’était comment ?

La légende veut que les personnes âgées soient nostalgiques. Mais avez-vous déjà entendu quelqu’un dire « c’était le bon temps » ? Pas si sûr ! Car même lorsqu’on regrette un peu l’entraide, les veillées au coin du feu ou les soirées passées en famille à écouter la radio avant que la télévision ne s’invite dans tous les foyers, on se rappelle aussi les maisons sans chauffage, la tuberculose ou la poliomyélite.

Toutes choses que personne ne regrette.

– C’était différent, mais mieux, on ne peut pas vraiment dire. La vie était rude.

Une vie sur le fil du rasoir

Dans les campagnes ou à l’usine, il fallait être solide. Quand la maladie vous tombait dessus, c’était la catastrophe. Mais les vieux mouraient à la maison, alors la mort, on connaissait. Elle n’était pas tenue à distance comme aujourd’hui.

La vie était différente. Elle n’avait pas la même valeur non plus. Et on la prenait comme elle venait.

Et dans cinquante ans ?

– Parfois, je me demande comment ce sera, plus tard… Quand mes petits-enfants seront grands-parents à leur tour… Sûr qu’on vivra encore autrement ! Mais est-ce qu’on vivra mieux ?

À votre avis ? Exprimez-vous !

2 réflexions au sujet de « Autrement, vous le voyez comment ? »

  1. Ca sera différent (à quoi ça sert de vivre s’il n’y a pas de changements ?) et on vivra mieux !
    A condition d’en avoir suffisamment envie.

    1. Bonjour Serge,

      Merci pour ce commentaire optimiste 🙂
      Pour ma part, le mieux étant l’ennemi du bien (comme on dit) je préfère penser qu’il sera toujours possible de vivre bien, quel que soit l’environnement.
      L’adaptabilité reste la clé.

      Florence

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