MAIN

Mains

Ma minouche, ma tendresse, qui s’en va et s’en vient
Avec douceur me caresse et je me sens si bien !
Il a plu sur la terre ; dans la boue elle s’égare,
Nue comme les petits vers qui frétillent dans le soir.

Ma minouche, ma tendresse, elle glisse comme de rien.
A la paume épaisse et de longs doigts sans fin…
Il est tôt, il est tard : elle s’en moque et dessine
Naïve et péremptoire des courbes assassines.