5 mauvaises raisons de vouloir devenir écrivain public

Trombones

Comme pour toutes les professions, il y a de bonnes raisons de vouloir l’exercer, mais il y en a aussi de mauvaises.

1. C’est facile

Eh oui, tout le monde sait écrire ! Aujourd’hui, il n’y a plus – en tout cas en France – de vrais analphabètes. Mais entre savoir tenir un stylo – ou même taper sur un clavier – et être capable de fournir un écrit à la qualité orthographique et typographique irréprochable, il y a… un monde !

2. C’est à la mode

Le nombre d’écrivains publics est effectivement en constante augmentation et le métier est de plus en plus souvent évoqué dans les media. Mais le pratiquer demande un réel investissement – en énergie, car les investissements matériels ou financiers sont limités – et de la ténacité. Rien à voir avec un effet de mode !

3. Je suis au chômage

Lorsqu’on se retrouve sans travail – d’autant plus si cela dure longtemps – on peut être tenté de créer son propre emploi. À n’importe quel prix. Et dans l’urgence. Parce qu’on a besoin d’argent. Alors, écrivain public, pourquoi pas ? La mise de fonds initiale est minime ; cela peut paraître une bonne idée. Sauf qu’il ne faut pas espérer pouvoir en vivre rapidement : on a coutume de dire dans la profession qu’il faut l’exercer trois ans avant d’arriver à dégager l’équivalent d’un SMIC de son activité.

4. Je n’arrive pas à me faire éditer

Dans « écrivain public », il y a « écrivain ». Un métier qui fait souvent rêver et auquel on a pu aspirer pendant de nombreuses années, envoyant – sans succès – des dizaines de manuscrits aux éditeurs de tous poils. Mais devenir écrivain public par défaut – pour ne pas dire par dépit – ne peut que vous amener à plus de déception.

5. Je veux travailler à domicile

Certes, de nombreux écrivains publics sont installés chez eux, mais ils sont loin de travailler tout le temps à domicile. La plupart des clients – en tous cas, les miens – préfèrent en effet que l’on se déplace chez eux. Plus confidentiel, plus facile pour eux, moins déstabilisant… Il n’est donc pas rare de passer une journée entière hors de chez soi.

De manière générale, il me semble que ces raisons sont mauvaises parce qu’elles se focalisent sur les désirs ou les besoins d’une seule personne – celle qui envisage de devenir écrivain public – alors que pour faire ce métier, il faut d’abord s’intéresser aux autres. Qu’en pensez-vous ?

5 réflexions au sujet de « 5 mauvaises raisons de vouloir devenir écrivain public »

  1. Tout à fait d’accord. Et je pense aussi qu’il est nécessaire de suivre une formation pour se faire une idée du genre de tâches qu’on pourra être amené à remplir. C’est aussi un projet qui se mûrit lentement. Personnellement, c’est ce que j’essaye de faire…
    Françoise Campo Articles récents..Au fond des bois…My Profile

    1. Bonjour Françoise,

      Bienvenue sur ce blog et toutes mes excuses pour le temps d’affichage de votre commentaire : il avait été malencontreusement classé dans les indésirables !

      À mon sens, suivre une formation n’est pas forcément obligatoire, mais se former oui. Je veux dire par là qu’il est possible de se former soi-même, en autodidacte. Mais il peut être rassurant et plus simple à organiser (selon son tempérament) de s’inscrire à un cursus.

      Par contre, il est nécessaire de continuer à se former tout au long de sa pratique : il y a toujours des choses à apprendre, des notions à approfondir. Affiner son écriture, développer ses moyens de communication, apprendre à se faire connaître, découvrir la PNL…

      Laissez mûrir, le fruit n’en sera que plus beau et plus sucré 🙂
      À bientôt

      Florence

  2. Cet article est réaliste, sincère, je suis tout à fait d’accord! On ne doit pas choisir un métier à la légère.

    Pour ma part, je souhaite être écrivain public à cause de ma relation avec les gens et de ma passion pour l’écriture.
    Ayant travaillé à de nombreuses reprises dans l’accueil et ce, dans divers domaines (aussi bien dans le médical, le social que dans l’administration ou le juridique), j’ai pu établir un très bon contact avec la clientèle, particulièrement dans le milieu médico-social.

    Je veux aider les gens en pratiquant ma passion qu’est l’écriture. Quand je dis aimer écrire, c’est surtout dans le cadre de dissertations, de rédactions de courriers ou autres documents administratifs. Etant quelqu’un de plutôt littéraire, j’ai toujours su que je ferai de cette passion mon métier. De plus, j’apprécie beaucoup le contact avec les gens.

    Bien entendu, j’ai conscience qu’il me faudra énormément de travail afin d’y arriver. Ayant arrêté l’école à 18 ans et repris un an plus tard par le biais d’un DAEU (équivalence du bac), ce qui fut assez difficile (redoublé deux fois ce DAEU) je ne suis actuellement qu’en première année de lettres modernes. Ainsi, il va me falloir redoubler d’effort pour atteindre mon but, surtout que reprendre les études n’est pas toujours chose facile et qu’à mon âge (j’ai 24 ans), je dois tout de même être certaine de mon choix de métier.

    Ainsi, j’espère vivement arriver à cet objectif mais d’hors et déjà, je me dois de valider mes deux semestres, ensuite j’en reparlerai^^

    Bon courage à tous, je suis certaine que vous y arriverez également, je peux lire dans vos mots la volonté et la détermination!

    Cordialement.

    1. Bonjour Lynn,

      Bienvenue sur ce blog et merci pour ce premier commentaire.
      Je vois que tu es motivée. C’est bien !
      Reprendre des études n’est jamais facile. Cela demande du courage et de la persévérance. Deux qualités nécessaires aussi pour travailler comme indépendant.
      Tu es sur la bonne voie 🙂
      Amicalement

      Florence

  3. Bonsoir, Florence!

    C’est très tard que je vous réponds, je m’en excuse! A dire vrai, je n’ai pas eu le temps de visiter les sites ces dernières semaines, à cause de tout mon travail à rattraper!

    Je tenais à vous remercier pour votre commentaire ainsi que vos encouragements, cela me touche beaucoup!

    Très bonne continuation!

    Linda

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